jeudi 25 décembre 2014

Accord algéro-tunisien pour la construction d’un gazoduc



La Tunisie et l’Algérie ont conclu un accord portant construction d’un gazoduc transportant le gaz algérien vers les régions de l’intérieur via Sakiet Sidi Youssef. Le ministre tunisien de l’Industrie, de l’énergie et des mines, Kamel Ben Nasr, a précisé hier que la Société tunisienne de l'électricité et du gaz STEG et son homologue algérienne la Sonelgaz ont déjà commencé les études techniques du projet en attendant la signature de l’accord final par les deux pays. Cet accord fait suite à la visite en septembre dernier du ministre tunisien de l’Energie à Alger. Il convient de signaler que la Tunisie importe plus de la moitié de ses besoins en gaz d’Algérie. En 2013 la facture des importations de gaz en provenance d’Algérie a  été de 1 milliard de dollars.  La Tunisie reçoit 5,25 % du gaz transitant sur son sol comme « droit de passage » du gazoduc Algérie-Italie.

La suite sur Maghreb Emergent.

lundi 15 décembre 2014

Quelle énergie pour le Maghreb : gaz de schistes ou EnR ?


La vidéo n°2/5 réalisée à partir de l'étude de Gilles Bonafi, Tewfik Hasni et Jean-Baptiste Hubert est en ligne. Au cœur des travaux de l'IEMEP, cette étude permet de poser les bases du projet CEMEP.
Elle a d'ailleurs fait l'objet d'un dossier spécial au sein de l'excellent magazine Le Phare (diffusé au Maghreb) de décembre 2014.







jeudi 11 décembre 2014

Conférence climat de Lima 2014


Les informations ci-dessous proviennent du site officiel du Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.
 
La vingtième Conférence des parties (COP20) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques se tient à Lima au Pérou du 1er au 12 décembre 2014. Elle sera déterminante pour la Conférence climat de Paris 2015 (COP21/CMP11) qui doit aboutir à l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat pour maintenir la température globale en deçà de 2°C.

LES QUATRE PRINCIPAUX SUJETS DE LIMA

I. Une première ébauche de texte de l’accord de « Paris 2015 »

La future présidence française aura un intérêt particulier à ce qu’un premier consensus soit trouvé à Lima sur la structure du futur accord de Paris. Il faudra aller aussi loin que possible pour réduire le nombre des points qui devront faire l’objet de négociations et de compromis durant l’année 2015.

II. Le contenu des contributions nationales à soumettre début 2015

À Lima devront être précisées le type d’informations qui devront être indiquées dans ces contributions, pour que ces documents soient clairs et favorisent la confiance entre les États. Il est également souhaitable que soient précisés d’ici la fin de l’année le calendrier et les modalités envisagés pour discuter des contributions, entre le moment de leur communication et la COP21 de 2015.

III. L’agenda des solutions

Lancé notamment avec le Sommet pour le climat organisé par Ban Ki-Moon en septembre à New York, l’agenda des solutions est un enjeu nouveau et central, qui rassemble les engagements et initiatives d’acteurs non étatiques (collectivités, ONG, entreprises) et met en avant la maturité de solutions économiques et technologiques.

De plus en plus de pays soutiennent l’idée d’actions volontaires en support de l’accord intergouvernemental, à condition que ces actions ne viennent pas en substitution des responsabilités des gouvernements.

Au contraire, cet agenda des solutions vise à encourager les pays à signer ce futur accord en démontrant que la lutte contre les changements climatiques, longtemps considérée comme une contrainte, s’avère être une opportunité porteuse d’emplois, de confort, etc.
Le secrétariat de la Convention, l’équipe du Secrétaire général des Nations unies et le gouvernement péruvien souhaitent travailler avec la future présidence française pour construire un ensemble de résultats tangibles en vue de l’accord de Paris 2015.

IV. Une décision qui reconnaisse le travail accompli sur le relèvement de l’ambition pré-2020 

L’apport de nouveaux financements est un élément essentiel d’un accord global sur le climat. La confiance entre pays en développement et pays développés passe en particulier par le respect des engagements pris par ces derniers, à la fois en termes de réduction des émissions et de financements. Le financement public de la lutte contre les changements climatiques (Fonds vert, banques de développement, etc..) fait donc partie intégrante de la négociation. La France est à l’initiative de discussions additionnelles sur ce sujet et cherche à mobiliser les acteurs financiers privés pour qu’ils contribuent à réorienter les capitaux publics et privés et les amènent à financer la transition vers une économie mondiale sobre en carbone.